Les fortes chaleurs sont appelées à augmenter avec les années… et justement la géothermie peut répondre aux besoins de froid, qu’il s’agisse de process ou de confort. Intuitivement, on se doute bien qu’il est plus facile de produire du froid avec un sol autour de 14°C qu’avec l’air extérieur – comme on le fait classiquement avec nos climatiseurs -, dans la mesure où celui-ci dépasse 25°C voire 30°C lorsqu’on a besoin de rafraîchir. Concrètement, c’est ce qui permet d’utiliser beaucoup moins d’électricité avec une géothermie qu’avec une climatisation classique.

En géothermie, on distingue deux types de froid :

• Le froid dit « actif », c’est-à-dire produit par la pompe à chaleur à l’évaporateur. Son avantage est de pouvoir être produit à la température nécessaire à l’application, ce qui permet de satisfaire au besoin de fortes puissances.
• Le froid dit « passif », ou géocooling, qui correspond à la tiédeur naturelle du sol. La pompe à chaleur restant éteinte, et ne consommant donc pas d’électricité, on dispose d’une ressource à la température du sous-sol (environ 14°C). Selon l’application souhaitée et la surface « d’émetteurs » en place, ce froid passif peut tout à fait suffire. Il a été constaté à Lyon qu’un bâtiment rafraîchi par géocooling avait pu « perdre » 10°C au plus fort d’une canicule. Attention tout de même à ne pas avoir trop froid…

En outre, le froid par géothermie permet d’éviter d’aggraver l’effet « îlots de chaleur urbains », comme l’explique synthétiquement ce document en deux pages.